Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré qu’il n’envisageait plus un départ du président syrien Bachar al-Assad avant une transition politique en Syrie, dans un entretien au Progrès de Lyon.
« La lutte contre Daech est décisive mais elle ne sera totalement efficace que si l’ensemble des forces syriennes et régionales s’unissent. Comment est-ce possible tant que Bachar al-Assad préside, lui qui a commis tant d’atrocités, et qui a contre lui une grande partie de sa population ? Une Syrie unie implique une transition politique. Cela ne veut pas dire que Bachar al-Assad doit partir avant même la transition, mais il faut des assurances pour le futur », a déclaré le chef de la diplomatie française.
C’est un changement dans la position de Laurent Fabius et de François Hollande qui faisaient du départ du président syrien un préalable dans la résolution de la crise syrienne.
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Un ministre des Affaires étrangères victime d’un malaise à Prague le 23 août 2015 :
« Il a eu un étourdissement qui a duré cinq minutes. Il va très bien maintenant, il est parti comme prévu au dîner officiel avec son homologue tchèque », a déclaré à l’AFP sa conseillère presse et communication, Marianne Zalc-Muller. Laurent Fabius est « parti un peu grippé de Paris », a-t-elle expliqué.
Le ministre déclarera trois jours plus tard au journal Le Monde : « Je n’ai pas l’impression que mon activité intellectuelle soit affectée. »
On l’espère tous de tout cœur, car la santé de ce ministre a tout de même un impact sur notre engagement dans des conflits aux conséquences difficilement calculables, notamment au Proche-Orient. Si le président de la République est tenu à publier son bulletin de santé, une fois par an (le dernier de François Hollande date du 3 mars 2015, et il va bien), les ministres ne sont pas sommés de publier le leur.